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Voici la quatrième édition de l’ebook “Les usages de l’intelligence artificielle”. Il fait suite à une première édition publiée en octobre 2017, une seconde en novembre 2018 puis une troisième en novembre 2019. Cette série prolongeait le prequel “Les avancées de l’intelligence artificielle” publié en 2016 et reprenant une série d’article du début de cette année-là. Donc quatrième ou cinquième édition selon le point de départ !
Cet ouvrage a pour objectif de vous permettre de découvrir le champ de l’intelligence artificielle à 360°. Il s’adresse surtout aux entreprises et organisations qui veulent en comprendre le fonctionnement, les usages et les enjeux. Faisant 742 pages, il n’est probablement pas destiné à être lu d’une seule traite mais consulté en fonction des besoins.
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Après plusieurs années de longue gestation, rallongée par la pandémie covid-19 et un bon nombre d’aléas politiques, la stratégie quantique nationale a enfin été lancée le jeudi 21 janvier 2021 par le Président de la République Emmanuel Macron à l’occasion d’une visite du laboratoire C2N du CNRS sur le Plateau de Saclay.
Ce moment était attendu de longue date par les acteurs du domaine qui commençaient à s’impatienter. Si l’État est souvent critiqué pour avoir tendance à vouloir se mêler de tout, il était attendu au tournant dans ce domaine. En effet, les technologies quantiques relèvent d’un investissement à long terme et avec une forte pondération de recherche publique, le tout dans un paysage mondial où tous les États se sont engagés dans cette course. On est en plein dans les attributions de l’état entrepreneurial, un motto popularisé par l’économiste italo-américaine Mariana Mazzucato dans le fameux The Entrepreneurial State: Debunking Public vs. Private Sector Myths (2013).
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Dans mon post précédent portant sur le compte-rendu du CES 2021, je faisais état de l’étonnante présence de trois startups quantiques dont deux issues des Pays-Bas (Qblox et Orange Quantum Systems). Les exposants français comprenaient aussi quelques sociétés des deep techs, notamment celles qui officient dans le champ des composants électroniques telles que STmicroelectronics et Sequans ou celles des batteries.
Elles n’étaient cependant pas bien nombreuses en proportion. Est-ce une faiblesse de la French Tech de ne pas avoir de startups réellement deep techs, à la bordure des “hard techs”, celles qui essayent de repousser très loin les limites de la science et des technologie ? La question reste ouverte et est liée à la capacité à générer des startups à partir des travaux de chercheurs, que ce soit pas les vocations de chercheurs-entrepreneurs ou pas le rapprochement entre chercheurs et entrepreneurs.
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